Megaman Legends : Une transition oubliée   PAR Haganeren 





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The Misadventure of Tron Bonne - Tron Party

The Misadventure of Tron Bonne - Tron Party




The Misadventures of Tron Bonne


Support : PSX
Développeur : Capcom
Date de sortie : 1999
Genre : Action/Aventure/Puzzle/Gestion

Préquelle de Megaman Legends, The Misadventure of Tron Bonne fait le pont entre Megaman Legends premier du nom et sa suite... Autant pour le joueur que pour Capcom lui même ! A l'époque ils disaient que le jeu avait été fait vu la popularité de Megaman Legends. Aujourd'hui on sait que le jeu n'a pas forcément si bien marché que ça et que les trois ans de développement de Megaman Legends 2 devait avoir grand besoin d'un peu plus d'argent. Il est probable que ce fut le point de départ du projet même si dans les faits, on en sait rien. Peut être un mix des deux ?

Un prémisse pas super glorieux donc qui n'augure rien de bon si ce n'est un jeu fait à la va vite pour engrener des gains.... Mais la série Megaman étant de toute façon habitué à ce traitement, peut être que cela n'empêchera pas l'expérience d'être bonne ?

Vol de nos propres ailes !

Le jeu se concentre, comme nous le fait comprendre rapidement le titre, sur Tron Bonne fille autoritaire de clique des pirates de l'air avec ses deux grands frères dont l'occupation ne fera à priori aucun doute à personne. Elle est une sorte de mélange entre un personnage de la team rocket de Pokemon et un alter ego maléfique de Roll puisque son talent en mécanique lui a permis de construire 40 servbots, ces petits robots à tête de Lego qui sont à ses ordres.


Pas facile de superviser tout ces bonhommes si naïf quand on est pirate !

Dans Megaman Legends, elle mettait des bâtons dans les roues de notre héros en tentant de dérober le trésor de l'île avant lui tout en cultivant des sentiments pour ce dernier... Dans cette préquelle cependant, tout cela n'a plus trop d'importance et on est libre de s'attacher à la petite famille comme on le souhaite. Toute la clique Bonne se trouve donc dans une nouvelle île pour trouver des trésors comme à l'accoutumé. Le grand frère Teisel et le petit frère Bon se trouve ainsi dans des ruines avant de se faire arrêter par Glyde, l'homme de main du super milliardaire Lex Loath.. On apprend alors que la famille Bonne doit plus d'un milliard de Zenny à ce sinistre personnage pour la construction de leur vaisseau, chose que Tysel avait caché à sa sœur afin de ne pas l'inquiéter. Les deux se font alors capturer pour payer leur dette par le travail. Tron assiste alors impuissante à la scène depuis ses moniteurs et décide de tout faire pour récolter la somme.

Livrée pour la première fois à elle même, elle envisage plusieurs plan afin de gagner de l'argent avec ses servbots. Un gros aspect du jeu réside d'ailleurs dans le fait que chacun de ces robots possède sa propre personnalité et ses skill que le joueur aura parfois à découvrir... Nous y reviendrons.


La négociation avec Loath s'annonce difficile...

Megaman Legends 1.2

Le jeu s'ouvre sur une séquence d'introduction simple où on dirige Teisel, pas encore capturé, dans un gros mecha. C'est l'occasion de voir le gameplay principal du jeu qui est plus ou moins celui qui existait déjà dans Megaman Legends. Le gameplay a 8 directions et la caméra tournant avec L1 et R1. Une caméra globalement plus rapide et réactive que dans l'opus précédent mais qui est contrebalancé par le fait que jouer un gros robot signifie ressentir plus les sauts lorsqu'on atterrit, donnant à la maniabilité un aspect plus « lourd » pas forcément aussi agréable qu'un Assault Suit Valken. Pour compenser ça, même si cela ne change rien au fait que l'on puisse aller dans 8 directions, les contrôles peuvent être attribué au joystick plutôt que par la croix.... Je sais pas trop qui voudrait ça mais ça a l'air d'avoir été très apprécié.

Le vrai ajout du jeu se trouve cependant dans les petits servbots qui accompagne les joueur. Le bouton R2 couplé au tir permet d'envoyer une « Beacon Bomb » comme dit dans le jeu. Ce n'est pas une arme qui fait des dommages mais qui dit à tous vos servbots d'aller à un endroit. Si il y'a rien de particulier, ils se contenteront d'y aller avant de vous suivre à nouveau, si il y'a un trou ou à un mur à creuser, ils s'en chargeront. Bien sûr en demandant d'attaquer un ennemi, nos aodrables Lego s'en chargeront au mieux de leur capacité.  Cela rappelle un peu Pikmin en fait ! Coïncidence ? Ah ah ah......

… Ben euh, oui bien sûr que c'est une coïncidence !


A l'assaut ! Les beacon bomb permettent de faire attaquer votre petite troupe pour notre plus grand bonheur !

Cette feature a pour effet de déplacer le lock sur la touche L2 ce qui fait que la fonction de viser et de locker sont sur des boutons différents.... Ce qui est pas plus mal pour être honnête ! Le joueur moderne constatera hélas toujours que le lock immobilise le personnage ce qui empêche son utilisation dans beaucoup de cas... La technique restera donc toujours à tourner autour des adversaires en les mitraillant et espérant qu'un de vos coups portera. Autre nouveauté quelque peu négligeable mais malgré tout sympas : Il est possible de soulever pas mal de rocher et autres objets de la bonne taille pour les lancer sur les ennemis. C'est à ça que ça sert de contrôler un mecha ! Dans les faits cela n'est que rarement utile malheureusement.

We are the pirates !

Bref, tout ça pour dire que malgré quelques ajouts sympas et suppression plus ou moins curieuse, on se trouve en terrain connu, le jeu se contrôlant plus ou moins comme Megaman Legends quoi... Mais dire cela serait sans compter l'originalité du jeu qui propose ainsi plusieurs types de gameplay en fonction des situations.

Les missions dîtes « action » comme celle qui consiste à braquer une banque se joue donc avec la maniabilité décrites plus haut. C'est assez amusant de mettre à sac une ville entière avec notre énorme robot sous couvert du feu nourri des forces de l'ordre !


On incarne les méchants ! Détruisez tout ! Pillez tout ! Arrachez les réverbères ! Détruisez la police ! Groah !

Les missions dîtes « RPG » se font à la première personne, dans un labyrinthe sous terre dans l'espace de trouver des trésors enfouis sans la moindre arme de la part du joueur qui doit se défaire des adversaires et des pièges uniquement avec les deux servbots qui l'accompagne ou son attache « charge ». Le challenge sera plus dans le fait de devoir parler aux PNJs pour comprendre par où aller, récupérer des clés pour ouvrir des portes et autres joyeusetés dans le genre.

Les missions dîtes « puzzle » sortent encore plus de l'ordinaire puisque le mecha se dirige ici sur un espace quadrillé. Le but est de charger 4 caisses et une caisse facultative bonus sur un bateau positionné à un endroit précis. Cependant le joueur ne peut porter que 7 caisses et ne peut déplacer les dîtes caisses que sur dix cases. Si tout semble relativement simple au début, le jeu introduit vite des éléments qui viennent grandement complexifier la tâche : caisse métallique que l'on ne peut que déposer à coté, caisse de bois pour servir de pont sur l'eau, tapis roulant, j'en passe des meilleurs.  Rapidement tout cela devient dur, TRES dur. Il est possible d'amener un Servbot qui, en fonction de sa stat d'intelligence peut plus ou moins aider le joueur avec des indices mais cela m'a été honnêtement parfois pas assez suffisant.

Bref, c'est assez étonnant et ça fait un peu comme si il y avait trois types de jeu en un. Chacune des mission doit être visité trois fois pour voir le fin mot de l'histoire, à chaque fois avec une map et des objectifs un peu différent. (Ou des nouvelles énigmes dans le cas du puzzle) Certaines de ces missions présentent ainsi des PNJs dédiée à elle et ont leur petit scénario indépendant qui est toujours très sympas de suivre.


On se dit que ces petits puzzles vont pas être bien compliqué puis on se retrouve en pleurs sous la douche habillé pour laisser partir le trauma...
Un vrai petit puzzle game quoi !

Civilization of Servbot.

Avoir des missions c'est bien mais se préparer avant est encore mieux. Et là vient un autre aspect très original du jeu : La gestion des différents servbots. Tron Bonne a construit 40 de ces petits robots qui sont éparpillé dans tout le vaisseau vaquant (ou non) à leurs tâches. Il est possible facilement de voir leur numéro et leurs stats qui se divisent entre Force, Rapidité, Intelligence et Paresse. Chacune de ces stats ( sauf paresse... ) servent en mission, Force et Rapidité parlant d'elles mêmes lors des combats et l'Intelligence permet généralement de trouver plus d'objet dans les endroits où il faut fouiller.

Ces stats peuvent être augmenté via des mini jeux qui honnêtement sont vraiment DUR dans les derniers niveaux qui sont situé dans la salle d’entraînement du vaisseau. Parce que oui, vous pouvez visiter votre vaisseau grâce au menu approprié. Chaques salles renferment son lot de servbots occupés à des tâches plus ou moins ingrâte. Leur parler a plusieurs avantages, déjà parce que c'est marrant, ensuite parce qu'ils vous offrent parfois des objets mais aussi parce qu'ils peuvent donner des indices sur ce qu'ils aimeraient faire dans la vie.


Le jeu permet de se ballader dans le QG à grand coup de menu et d'écran fixe.
Ca parait un peu cheap mais les animations de tous les petits robots rendent ça sympas.

Un bon nombre de servbots ont en effet un Skill qui les différencie des autres, certains démarrent avec comme le servbot chargé du développement de l'armure du mecha mais la majorité ne connaissent pas leur skill est ont un joli « ??? » à la place. Plusieurs moyen alors : parfois leur donner le bon objet leur feront débloquer leur véritable skill, d'autres fois pousser leurs stats à fond leur permettront d'apprendre un skill (généralement plus lié aux combats...).

Mais que sont ces skills ? Ils vont du développement du mecha ce qui est une aide très précieuse pour les dernières missions au un servbot artiste qui s'occupe de sa peinture en passant par le servbot qui récite sous forme de poème de quoi ont besoin ses collègues pour trouver leur propre skill. Il y'a également des skills de combat qui permet à un servbot de prendre un lance pierre pour attaquer à distance, voir un bazooka ou de faire des attaques ultra rapide, bref, il y'en a pas mal et je ne pense pas les avoir tous vu !

En gros, les servbots sont très présents dans les mécaniques du jeu et vu leur statut de mascotte non officiel de la saga Megaman Legends c'est plutôt bien vu. L'attitude de Tron Bonne envers eux est d'ailleurs amusante, comme une sorte de mère un peu psychopathe à la fois prompt à les punir dans la salle des tortures en cas de grosse erreur ou de paresse mais aussi à les féliciter, les récompenser et à les encourager dans le cas où ils travaillent bien... Malheureusement, les adorables robots étant un peu trop naïfs pour le dur métier de pirate, cela leur retombe souvent dessus.

Tron Bonne Overload

Bref, The Misadventure of Tron Bonne est sous bien des aspects, un jeu à budget. Le nombre de décor est très limité et réutilisé de nombreuses fois, le jeu semble prendre une version du moteur de Megaman Legends à mi chemin entre le 1 et le 2 ainsi que sa maniabilité globale. Les cinématiques 3D qui faisait le charme de Megaman Legends avec ses personnages expressifs ne sont plus du tout présent ici, remplacé par des discussions entre deux sprites beaucoup plus classique. (Même si les sprites en eux même sont très jolis)


Les missions « Action » et la mission « RPG » sont comme des petites histoires annexes qui avancent dès qu'on sélectionne le niveau supérieur. C'est original.

Mais de l'autre coté, l'originalité de l'ensemble et le monde décidément si sympathique de Megaman Legends et ses aventures bon enfants font du jeu une expérience agréable que je ne peux que recommander à tout ceux qui ont apprécié Megaman Legends.... Sauf si ils l'ont aimé spécifiquement pour son coté aventure qui, fatalement, n'existe pas trop dans cet épisode gaiden. On peut également reprocher un manque de mission « original » et donc d'histoire alors que le jeu essaye de tout faire pour augmenter sa durée de vie plus ou moins artificiellement. (Les mini jeux pour augmenter les stats absurdement difficile, la difficulté des puzzle, les prétextes scénaristiques pour faire plusieurs fois les mêmes zones sur une même mission etc) Le jeu est amusant, mais avec un contenu plus diversifié, il aurait pu être beaucoup mieux. Dommage mais que cela n'empêche personne d'y jeter un œil, bien au contraire !


On récupérera notre butin !


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A propos de The Misadventures of Tron Bonne (Autre) sortis en 1999 sur PlayStation

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