Nintendo 3DS   Castlevania : Lords of Shadow - Mirror of Fate   Action/Plateforme   2013  PAR Weldar 



Castlevania : Lords of Shadow - Mirror of Fate




La large saga des Castlevania a toujours été source de fantasmes avec sa multitude d’épisodes 2D, tantôt plate-former à l’ancienne, tantôt exploration et RPG à la manière des Metroid qu'on baptise à juste titre "Metroidvania" (ou "Castleroid" selon les goûts). Les épisodes 3D se sont fait plus rares, d’une qualité souvent mitigée auprès de la presse comme joueurs, jusqu’au reboot de la saga par le studio espagnol Mercury Steam à travers un Beat the All, convenu, mais efficace en adaptant librement la saga Castlevania et le Dracula de Bram Stocker.
Mirror of Fate est le tout dernier épisode de la saga, sortit sur la Nintendo 3DS en mars 2013, qui reste entre les mains de Mercury Steam et suit la voie ouverte par le reboot. On a donc affaire à la suite directe de Castlevania : Lords of Shadow ou, pour ne pas créer des confusions avec la "première" saga, l’éditeur a eu l’idée très esthétique d’en traduire par un titre à rallonge pour que la distinction entre les deux sagas soit bien prononcée, ce qui en résulte d’un Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate.


L'humanité restera toujours une "miserable pile of secrets!" (Règle de Dracula)

Après l’épisode reboot de Lords of Shadow qui eut l’honneur d’avoir un certain nombre de détracteurs contre la nouvelle direction prise, s’éloignant des bases de la saga, l’équipe de Mercury Steam a décidé de toucher un peu plus cette fanbase "puriste" en portant la suite de l’histoire de Gabriel Belmont sur la portable de Nintendo, choix appuyé par le retour d’un gameplay 2D, bien qu'auparavant le jeu était prévu pour console de salon.
Mirror of Fate (pour faire court) est un épisode hybride, une échelle désespérée entre certaines bases de la saga et la nouvelle direction prise avec Castlevania : Lords of Shadow, on a donc un épisode qui ne ressemble à aucun autre sous un certain angle. Ce choix courageux de plaire à un large public vaut-il le coup?


"Ils ont l'air de s'amuser là-bas..." - Le jeu profite de beaux panoramas. /////// Gabriel Belmont est de retour, mais temporairement.


Une fois n'est pas coutume, hors les épisodes "Sorrow", ce dernier Castlevania reprend les événements là où Lords of Shadow s'était arrêté... c'est-à-dire, un siècle plus tard...
(attention au spoils)

Bien des années se sont écoulées depuis que Gabriel Belmont s’est perdu dans les ténèbres en devenant un vampire par l’ivresse de sa colère contre la Confrérie qui l’a trahi (et l’humanité accessoirement) et de la mort de sa bien-aimée. Baptisé Dracula et vivant désormais dans un immense château où il tue son temps en massacrant les villageois du coin, mais un guerrier errant s’infiltre dans le château avec la nette intention de faire disparaître le démon...

Avant tout, on ouvre une petite parenthèse, en prenant le recul sur la saga, le scénario ne volait rarement haut, même s’il offrait parfois dans ses épisodes "scénarisés" quelques moments sympathiques et des personnages mémorables. Avec l’épisode Lords of Shadow, on passait un autre cap en vivant une aventure plus sombre et approfondie, logiquement Mirror of Fate devrait suivre la même direction, pourtant on en gardera un large goût amer.
S’il est vrai que cet épisode portable était livré avec mention "épisode intermédiaire" entre le premier épisode de Lords of Shadow et le second qui sortira sur PS3 et XBOX 360, on n’imaginait pas trop qu’on aurait un scénario aussi creux, surtout quand on garde en tête le tout premier épisode qui avait une intrigue plutôt bien menée.
Il y a peu d’événements qui font évoluer l’intrigue, les nouveaux personnages ont une utilité presque futile à l'histoire (le mystérieux esprit qui vous guide au départ), sauf un qui servira pour le prochain épisode et un autre personnage qui semble très intriguant (et original).

L’histoire est plutôt convenue, mais les développeurs ont eu l’idée d’en faire un déroulement assez original. S’inspirant vaguement du film Memento des frères Nolan, le jeu se découpe en 3 actes, plus un prologue insignifiant servant de tutorial, où les actes se succèdent par ordre chronologique inversé (hors prologue). Une idée très alléchante partant du principe de vouloir nous faire expliquer le fond de l’intrigue en coup par coup, malheureusement on en ressort avec une certaine frustration avec un final manquant d’impact. Mais ce principe permet aussi de nous faire varier le plaisir en nous proposant d’incarner quatre personnages à travers quatre époques… ou trois, le prologue ne compte pas.
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" kuso7 " - Le reboot d'Alucard est vite expédié... /////// Le Simon de cet épisode a un chara-design enfin sympathique, par contre, sa personnalité restera vide.


On commencera avec Gabriel Belmont dans une courte mission qui se situerait encore loin des événements de Lords of Shadow, puis on incarnera les trois nouvelles têtes de cet épisode portable : Alucard, Trevor et Simon.
Pour ce qu’il est de la personnalité, les personnages sont peu mis en avant, même s’ils ont une certaine histoire qui restera cohérente. Le chara-design est de qualité (même si un certain personnage ne représente qu’un changement de skin au final, hoho) et semble garder un certain lien avec leurs homologues de la première saga. Si le scénario n’est pas tout à fait ça, on s’interroge du coup sur le gameplay de ces quatre personnages. Ça valait le coup ?
Oui et non.


"Celui qui fut Gabriel Belmont... Rejoignez ses ancêtres, le clan Belmont." (Texte au dos de la boite du jeu ou le mec qui a tout compris de l'histoire)

On avait mentionné que Mirror of Fate était un hybride des différentes approches de la saga Castlevania, on peut du coup aborder la partie combat qui reprend celle de Lords of Shadow. On nage donc dans du Beat them all pur jus. Les boutons Y et X de la console servent respectivement à donner des coups horizontaux et verticaux, ajoutez à cela différents combos et différentes techniques de combat au fouet. Les autres capacités au combat restent classiques, on a le coup pour bloquer une attaque dont le bon timing permet de repousser l’adversaire, on a l’esquive rapide, on a un ou deux Sub Weapons et on a les classiques QTE qui interviennent souvent lors d’un "Finish" contre un boss ou quand on est en prise avec un monstre.

Rien de nouveau, on a déjà vu ça sur Lords of Shadow, mais ça reste efficace. Malheureusement, le jeu a beau proposer d’incarner quatre personnages différents, leurs techniques de combat restent inchangées. Ils se battent tous au fouet, ils ont les même techniques, il n’y a aucune différence et c’est bien dommage. On pourra toujours dire que les capacités annexes (Sub Weapons) peuvent apporter une approche différente au combat, mais ça reste maigre.
Par ailleurs, on débloque de nouvelles techniques au fur à et mesure qu’on gagne de l’expérience en tuant des ennemis. Rien de bien nouveau en soi, on remplace les orbes rouges pour acheter des techniques de certains BTA…


On bloque au bon moment, et hop, on enchaine le monstre. La base. ///// Les classiques QTE sont de la partie, par contre, je n'ai pas spécialement envie d'appuyer sur B dans cette scène. Cuvée win 2011


Pourrions-nous dire que ce choix de proposer quatre personnages jouables rentre au final que dans la volonté du scénario?
Si au combat, la diversité des personnages n’apportent rien, c’est une autre histoire concernant leurs capacités durant l’exploration du château.


Euh, dans ce cas, on peut parler de... Godtroidvania?

Si le premier genre de Mirror of Fate est la basta façon BTA next-gen, le second genre est l’exploration qu’on tient aux "Metroidvania" de la saga. Les fans du genre qui sont entre autre localisés sur les portables de Nintendo ne doivent pas pour autant sauter au plafond en croyant revivre une expérience similaire avec Mirror of Fate.
L’exploration du château demeure, mais à un stade moins percutent.

L’action se déroule toujours dans le vaste château de Dracula qui est divisé en plusieurs sections reliées entre elles. Chaque personnage débloquera au fur et à mesure de sa progression logique et linéaire, des capacités lui permettant d’atteindre de nouvelles zones.
A L’inverse du combat, les capacités pour l’exploration sont distinctes entre les personnages : l'un a des esprits protecteurs, l'autre peut réaliser un double saut. On ne reste pas pour autant tant convaincu de ce réel intérêt d’un point de vu gameplay de répartir le jeu en quatre personnages trois personnages...


Ne pleure pas Alucard, tu pourras y revenir plus tard avec une nouvelle capacité et tu as de la chance, c'est un niveau plus loin... ////// Les capacités/Sub Weapons des personnages font vraiment la différence entre eux. Notez que le jeu comporte des petites reprises/références à la saga, avec ici une Belnades en esprit protecteur.


Même si l’aventure est tournée dans l’exploration du château dont le but d’atteindre Dracula, le jeu est moins libre qu’il a été annoncé. L’univers est loin d’être vaste et labyrinthique comme un Symphony of the Night. La structure du château voudrait presque être confondue avec un épisode old-school, totalement linéaire où les différents secteurs du château se suivent à la Queue Leu Leu. De plus, les différentes zones sont relativement petites, peu se révèlent assez immenses comme un "Metroidvania", par contre, il y a beaucoup de zones, bien que certaines restent dans le même ton (les Geôles sont divisées en 4 parties).

Le côté exploration semble surtout réservé pour dénicher les trésors cachés (augmentation de la barre de vie ou magie et le nombre d’utilisation des Sub Weapons) et les parchemins des soldats morts (parchemins qui servent à approfondir le background de l’univers, même si seulement ¼ des parchemins se montre réellement pertinent), vu que l’objectif principal est clairement indiqué sur une carte similaire aux précédents "Metroidvania" et la route principale n’en reste pas moins droite. Le joueur passera son temps à suivre le point rouge sans trop se poser de questions sur les événements qui entourent le héros.

Les amateurs d’explorations seront sans doute déçus s’ils s’attendent à un contenu similaire du "Metroidvania", malgré tout, le jeu réussit à garder ce sentiment d’exploration grâce à un level-design bien pensé et une direction artistique prenante. L’univers du château est magnifique et regorge de détails, les décors sont très variés hormis certaines zones qui se répètent.


L'organisation du château est loin d'avoir la complexité d'un Metroidvania, mais on appréciera (peut-être) cette approche à la Dracula's Curse... ///// Les zones du château sont loin d'être labyrinthiques, ne soyez pas dupes si vous pensez voir des embranchements.


Malgré une certaine lenteur du personnage et que les combats soient tournés dans le BTA, l’exploration n’est pas pénible. Il est rare qu’on effectue des allers et retours vu que la route principale fonctionne en zone par zone, on peut éviter facilement les monstres et si on effectue un aller-retour, ce sera surtout pour dénicher les derniers trésors après que le joueur ait récupéré toutes les capacités. Le jeu propose aussi un système de téléportations, mais à l’inverse d’un "Metroidvania", ces téléporteurs se montrent moins pratiques, mais ils permettent au moins d’aller à l’autre bout du château pour fouiller de fond en comble les différentes zones et atteindre les 100%.


Prince of Castlevania... oui, j'avoue, le jeu de mot est trop simple. Bon, ce sera Tomb Vania.

Le dernier aspect à aborder dans cet épisode hybride atypique pour la série est la plate-forme. On peut se souvenir des paroles du producteur Dave Cox dévoilant un Mirror of Fate véritablement libre dans son exploration, mais au final ce n'est pas totalement ça, et il dévoilait aussi un retour à la plate-forme old school, est-ce le cas ?
Sur ce point, on pourrait presque lui donner raison, l’aspect plate-forme est très accentué dans cet épisode, encore plus que les "Metroidvania".
Au cours de son exploration, le joueur se retrouvera face à de nombreuses séquences où le level-design oblige le joueur a utilisé ses fins talents d’acrobates pour arriver au sommet d’une pièce, par exemple. Une nouvelle fois encore et on arrêtera peut-être là les comparaisons avec un "Metroidvania", l’image du bon vieux plate-former est là avec le retour des gouffres mortels et pièges en tout genre, ainsi que des chutes mortelles du personnage s’il tombe de trop haut. Ce mélange entre plate-forme et exploration s’effectue à merveille. Il est rare que le joueur puisse confondre entre un gouffre mortel ou une salle ouverte en hauteur, comme la carte le précise d’une certaine façon. La seule subtilité est qu’il ne faut pas sautiller partout comme un barbare fou au risque d’être surpris de chuter subitement pour une mort certaine.


Se balancer, comme dans Super Castlevania IV, est de retour pour la joie de quelques séquences de plate-formes. ////// Quelques scènes sympathiques comme ce passage dans un wagonnet.


On a donc quelques séquences de plate-forme qui semblent à l’ancienne, mais elles gardent néanmoins la touche bien moderne, à savoir des phases d’escalades semi-automatiques à la Prince of Persia… Au final, on peut dire que l’aspect plate-forme tient plus du Prince of Persia que du Castlevania old school, rien de bien surprenant, c’est un style qui reste dans la lignée de nombreux jeux actuels. Néanmoins, on retrouve quelques éléments qui nous reviennent de Super Castlevania IV avec la fameuse technique de s’accrocher à un élément du décor avec le fouet pour atteindre une plate-forme au loin, ou grimper un mur (ce qui évoque un certain Batman des années 60, hoho).
Ah, mais c’était aussi un élément qu’on revoyait dans Lords of Shadow!
Mes cousins sont che

L’amateur de Lords of Shadow ne sera peut-être pas surpris en jouant à Mirror of Fate, mais dans la philosophie d’un Castlevania 2D, c’est un nouveau genre. Un genre qui réussit bien à sa façon.
De même, l'assemblage plate-forme et exploration marche plutôt bien sans alourdir l’exploration. On passe en général par une phase plate-forme pour débloquer le chemin, ou alors un raccourci apparaît plus tard évitant ainsi au joueur de devoir rejouer les singes.

On en revient encore, mais le Level-design de Mirror of Fate réussit à rendre le jeu assez riche en termes de séquences et de mécanismes de jeu, on a parfois des casse-têtes à résoudre!
On pourra toujours dire que le jeu ne réussit pas à nous offrir pas assez de combats (les ennemis restent peu nombreux), ou pas assez de plate-forme ou pas assez d’exploration, mais le melting pot reste correcte et l’univers demeure cohérent. Par contre, on pourra chipoter sur le contenu du jeu.


Promenade de santé dans les couloirs du Castlevania.

A titre personnel, avec le scénario, le contenu est le second défaut du jeu. La durée de vie est loin d’atteindre les 20 heures comme l’annonçait Dave Cox, mais ça, on s’en doutait un peu. On peut finir le jeu à 100% en 10 heures ou 11 heures en prenant pourtant son temps. En fait, à part finir le scénario principal, récolter les trésors optionnels se boucle très rapidement, car on est très aidé. En effet, dès qu’on passe à proximité d’un trésor/parchemin, la carte nous l’indique par un point d’exclamation. Quand on reviendra plus tard dans la zone, on effectuera son "nettoyage" assez rapidement pour atteindre les 100%.
On restera aussi sur sa faim qu’il n’y ait pas davantage de contenu optionnel, même pas une petite zone cachée ou un boss secret…


La quête des 100% passera par récolter les parchemins de divers cadavres qui ont toujours la langue bien pendue pour raconter leurs regrets quand ils sont pris dans un piège. ///// Dommage qu'on ne puisse pas détruire les lanternes, un réflexe qui sera trompeur pour les habitués...


Même si l’aventure principale est plutôt courte, mais d’une durée relativement honnête si on compare aux "Metroidvania", la finir est une chose très aisée à cause d’un jeu qui nous prend trop en main, ce qui résulte : plein de checkpoints, des ennemis plutôt simples à vaincre, ainsi qu’un univers pas si immense que ça… Mais le point qui nous chagrine le plus reste la profusion des checkpoints rendant le jeu trop simple par cette absence de pénalité qui aurait été de refaire le trajet pour affronter un boss par exemple, de même le combat contre un boss est parfois coupé par trois checkpoints.
Voilà, qui est bien dommage pour une série jugée exigeante à la base…

D’ordre personnel, je suis un peu déçu que le château ne soit pas si grand que ça. En fait, chaque personnage visite une partie du manoir, dont on retrouvera certaines zones communes (tout le monde passe par les geôles), mais avec quelques différences temporelles selon le personnage. C’est intéressant d’une certaine façon de faire suivre l’exploration avec le "point de vu" du personnage selon son époque, mais on aurait bien aimé avoir un château complet à explorer au final. Heureusement, on peut revenir avec l'un des héros une fois son acte terminé, mais la rejouabilité ne vaut pas grand-chose…
Par ailleurs, pour un jeu voulant se rapprocher des BTA, j’aurais aimé voir plus de boss. Ceci dit, les boss présents sont sympathiques, dont quelques-uns assez mémorables, cependant, dommage que les phases QTE soient devenues une obligation dans le genre et le boss final manque de punch. Bon, la remarque sur les QTE est un peu personnelle et mine de rien, elle offre des situations parfois spectaculaires.


Un univers plus "castlevaniesque" ou le compromis pour faire venir les haters de LOS.

Plutôt que de suivre la tradition des Castlevania sur portable avec une pure 2D, Mercury Steam a préféré rester fidèle à son style avec un moteur 3D impressionnant, tout en gardant un scrolling 2D… c’est ce qu’on appelle la 2.5D pour faire simple.
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Si les décors restent dans un thème plus "castlevaniesque", certains lieux sortent du lot tout en restant dans le ton. ////// Certains plans sont dynamiques et le jeu nous en mettra plein la vue.


Le seul Castlevania qui utilisa la 2.5D était le remake de Rondo of Blood pour la PSP, en temps normal, les Castlevania ont toujours gardé une 2D old school et propre. Avec Mirror of Fate, Mercury Steam a fait du bon boulot en créant un univers impressionnant en 3D, magnifique, vivant et bourré de détails avec une caméra parfois dynamique (généralement pour le combat, ou situation particulière).
D’une certaine manière, Mirror of Fate ressemble à l’épisode compromis pour faire revenir la fanbase de la saga qui aurait été en retrait après un Lords of Shadow, ce qui s’explique par un univers beaucoup plus similaire aux vieux Castlevania avec des lieux classiques comme le long hall d’entrée, les cavernes englouties, les geôles, le théâtre ou une vaste bibliothèque tout en ne trahissant pas la direction artistique qui est née avec Lords of Shadow. Un univers qui semble respecter les bases de la saga, tout en important quelques décors originaux qui se fondent très bien dans l’esprit sombre et loufoque (le laboratoire du Toy Maker).
Par contre, pour le respect des bases de la saga, on aurait bien aimé avoir des murs à détruire et surtout des bougies à pulvériser, qui sont en quelques sortes remplacées par des malheureux tonneaux en bois...

Techniquement, le jeu est impeccable, mais souffrant parfois d’une frame rate basse (25 fps selon la légende) et d’un certain aliasing, mais qui reste mineur et ne gêne en rien avec le plaisir visuel. La 3D est plutôt bien rendue.
Les cinématiques, hors in game, ont un style bien joli, mais la mise en scène reste moyenne, parfois ridicule, car le mouvement des bouches n'est pas adapté au doublage... Par contre, il y a parfois quelques scènes in game durant l’action qui ajoutent un grand plus à l’atmosphère du jeu comme, par exemple, de voir en arrière-plan l’ombre d’un monstre traverser le décor.
Le bestiaire comme les personnages sont bien modélisés, d'ailleurs le bestiaire n'est pas aussi imposant en nombre qu'un "Metroidvania", mais il garde une bonne diversité


"Aie, j'ai une crampe!" //////// L'ambiance musicale est agréable, mais trop calme et générique pour être vraiment mémorable.


Enfin, question sonore, Oscar Araujo reste au poste avec son lot de musiques symphoniques scriptées qui cherchent à retranscrire que l’action, ce qui donne une OST assez austère et moins marquante que les musiques habituelles de la saga qui cherchent au contraire à donner une identité à un lieu. Ce qui résulte de musiques parfois trop calmes, parfois trop récurrentes, mais qui restent très jolies, deux/trois thèmes restent en tête.
Le doublage est correcte, mais on ressent un investissement moins important que le précédent épisode malgré la présence de certaines stars comme Robert Carlyle dans son Dracula, ou de Richard Madden (Game of Thrones) en Trevor.






Au final, que dire de ce Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate?
C’est un jeu honnête et très agréable à prendre en main, pas le meilleurs Castlevania pour ce qu’il y ait de l’exploration, ou de la plate-forme, ou du combat, mais un Castlevania 2D qui change et qui plaira à un public plus large grâce à son mélange de styles. Dommage que le contenu fasse un peu défaut et que le jeu semble trop nous assister, mais on gardera une bonne expérience et on espère voir un autre Castlevania avec cette aura visuelle bien belle.


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