PlayStation   Les cochons de guerre   Stratégie   2000  PAR Kurida 






Hey, feignasse, ramène donc ton groin ici !  T’es pas ici pour glander à ce que je sache ! T’es ici pour remporter une guerre petit.  Comment ? Pourquoi  faire la guerre ? C’est pas vrai, t’es encore un de ces pacifistes  de merde qu’on a enrôlé de force, c’est ça ? P’tit con va, j’vais te rappeler pourquoi on fait la guerre. Tu vois ça ? C’est de la truffe, et c’est bien plus important que ta vie, celui qui possède la truffe, possède le monde, et ça tombe bien, la Poritanie en est truffé ! Du coup, tu vas devoir traverser le continent et te battre contre les autres nations afin de la contrôler, pour le bien de la patrie! Allez, ton équipe de bras cassé t’attend dans le camion pour le camp d’entrainement. Ah et évite de crever, ça nous fera une lettre en moins à envoyer aux proches.


C’est avec cette trame et sous ses airs de 1er guerre mondial que commence les Cochons de guerre, sortie en 2000 sur ps1 et pc, Dévellopé par Infogrames. Voyons donc ce que ce jeu à dans les entrailles !

Les cochons de guerre reprend le même concept que la série Worms. Pour ceux qui ne connaissent pas, 2 à 4 teams  de 5 Cochons s’affronte sur un champ de bataille au tour par tour, tout en se démarquant de celle-ci par le fait que le jeu est en 3D, qui est une première ( Worms 3D ne sortira que 3 ans plus tard.) Notons aussi la présence de bâtiments tels que des abris, des tentes, ou encore des canons, ainsi que des Tanks. L’apparition de la  3D apporte un renouveau, ainsi, une grenade peut changer de trajectoire, voir  revenir à l’envoyeur si elle traverse une pente, tandis que les explosifs devront être bien placé afin que le cochon ne s’envole pas vers la caisse de soin se trouvant à côté de la rivière. En plus, c'est assez beau sans pour autant être une oeuvre d'art.



Les tanks et canons ne sont pas si simples à utiliser. Le terrain influence la trajectoire de l’obus, ne vous étonnez pas à ce que l’obus dévie de sa trajectoire si votre tank est sur une pente, tandis qu’il vous sera impossible d’avoir ce porc sans sortir du canon, afin de ne pas détruire le canon suite à l’explosion de l’obus !



Au niveau du contenu, le titre est bien plus pauvre qu’un Worms Armageddon, sorti lui aussi sur ps1, ne possédant que le strict minimum : un mode histoire, et un mode Multijoueurs. Attardons-nous au mode histoire. Après avoir choisis votre faction, 6 en tout, particulièrement  stéréotypes au maximum  -Dont le doublage à été fait par les Guignols de l’info et Yves Lecoq, apportant un effet particulièrement comique - que ce soit la Russie et ses gorets patriotiques, Quand ils ne sont pas torché par la Vodka, la France avec son soldat tout droit sortie de Marseille qui n’hésitera pas à crier ‘’Zizou, je t’aime ! ‘’ au moment de sa mort ou encore Ahmed qui débarque de la Téci, en passant  par Le Japon et les nombreuses expressions à 2 balles voir même une référence à Power Rangers !  Néanmoins, si l’idée est sympa, les dialogues deviennent répétitifs à partir d’un moment à force de les entendre. (Notamment un des cochons allemands dont la totalité des dialogues consiste à se mettre à poil.)



Les maps multijoueurs ont un certain charme, comme cette affrontement sur la lune et ses cratères avec une petite référence a 2001 : l’odyssée de l’espace, où encore ce terrain assez… bizarre…



Longue de 25 missions, dont 1 tutorial, le mode histoire à de quoi s’occuper pendant un bon moment, les missions ne se ressemblant pas, comme par exemple 2 ‘’Base’’ séparées par un énorme champ de mine, qui privilégie les Bazooka et autres armes à longue distance, ou encore une autre mission où il faut traverser la map  remplie de mines et d’eau (contrairement à Worms, l’eau ne tue pas sur le coup, mais baisse très rapidement vos Pv.) Avant de pouvoir faire face à l’ennemie qui est déjà occupé à vous canarder au loin. Ajoutez avec ceci des objectifs secondaires, qui permettent de récupérer des médailles, comme par exemple détruire 2 canon ou encore traverser un endroit où la mort vous attend à la moindre occasion, et nous voici donc avec une très bonne campagne qui peut se révéler assez dur vers la fin du jeu. Faites attention à vos pertes, si 3 cochons meurent durant la bataille, la 1ère victime ne pourra plus jamais combattre, ce qui peut être assez gênant, voir carrément bloquant en fin de jeu. Mais, d’ailleurs, à quoi elles servent ces médailles ?



Les maps générées aléatoirement, par contre, sont vide et moche.


Une des particularités du jeu est son système de promotion ; à chaque fin de mission, une médaille vous sera remis, une en plus si vous ne faites aucune perte. Ces médailles permettront à vos troufions de se spécialiser en 4 classes : L’artilleur, spécialisé pour les attaques à longue distance, l’espion, pouvant se camoufler, empoisonner ou encore voler l’armement de l’ennemi, le médecin qui soignera l’équipe, et le sapeur, qui manie l’explosif comme personne et qui peut détecter les mines, et ainsi traverser un champ de mine sans danger. Ces 4 classes peuvent aussi être promues 2 fois et obtenir des Pv et de l‘équipement en plus. Ainsi, le médecin peut obtenir une grenade pouvant soigner un groupe de cochon, tandis que l’espion peut obtenir un Sniper. Après cela, les 4 classes peuvent devenir Commando, possédant un mélange des équipements des 4 classes, et pouvant nager dans l’eau sans peur de perdre des pv, pour ensuite devenir finalement un héros, une version améliorée du commando. Cependant, sachez  que certaines armes sont exclusives pour certaines classes. Ainsi, le commando et le héros ont peut-être un équipement polyvalent, ils ne surpasseront pas le médecin en soins.


Chaque mission commence avec un briefing de votre très appréciable sergent, et se termine par la parution de vos exploits dans le journal, le tout avec une pointe d’humour.



Parlons-en de l’armement ; il est bien moins loufoque qu’un Worms, pas de sainte-grenade ou encore de mouton explosif, retour  à un armement plus classique. Néanmoins, chaque armes à ça spécialité, et possède des versions alternatives : ainsi, le Sniper est un tir en ligne avec une très grande portée, tandis que la mitrailleuse tire de droite à gauche, particulièrement utile  si plusieurs cochons sont l’un à coté de l’autre.

Si le jeu possède  un bon nombre de qualité, malheureusement, ses défauts sont assez importants pour ne pas les ignorer.  Une fois le mode histoire terminé, on a fait le tour du jeu, puisque la campagne est identique pour toutes les nations. Refaire le jeu devient donc tout de suite moins intéressant, d’autant plus que l’IA peut se révéler assez Wtf par moment, comme par exemple tirer sur vous alors qu’un mur vous sépare, ou encore reculer pour vous lancer une grenade, tomber de la colline et atterrir sur le champ de mine. La grande classe.

Conclusion

Les cochons de guerre est une bien belle surprise que Infogrames nous offre qui devrait satisfaire les amateurs de Worms, seulement, le jeu souffre de ses défauts qui entrave les bonne idées du soft et la durée de vie du jeu, d’autant plus que le titre a assez mal vieilli. Malgré cela, le jeu en vaut la chandelle, ne serait-ce que pour son mode histoire et son systèmes de classe et son côté délirants se démarquant d’un Worms, ainsi qu’un mode multi-joueurs qui propose des map plus agréable à jouer. Allez, maintenant, vas donc jouer à ce jeu !


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